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La pylul à mémé
22 septembre 2004

Alexandre le Gland

Petit connard veut devenir grand

Avec papa s’arrange souvent

Car à défaut d’une carrure

Qui lui donnerait un peu d’allure

Lui donne place par piston

Pour y jouer le Chefaillon

Il gère le temps des ouvriers

Se plait à les faire travailler

Les soirs matins et fins de semaine

Sans se soucier de leur migraine

Leur vie de famille ou leurs loisirs

Passent bien après son doux plaisir

De voir leurs faces décomposés

Et leurs détresse optimisée

Il en achète quelques uns

Et croit se faire deux trois copains

Deux trois paniers rémunérés

Plus cons que lui font bouclier

Et jugent de sa gentillesse

En caressant sa douce fesse

Merci mon cœur merci mes yeux

D’avoir compris ses petits jeux

Merci ma vie et mon espoir

Un jour je lui dirai au revoir

Un jour je lui dirai adieu

Un coup de pied bien au milieu

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Commentaires
S
Bonjour,<br /> J'aime beaucoup ton "poème". <br /> C'est sincèrement agréable à lire, la traduction de la pensée de milliers de gens envers nos patrons et nos vilains chefaillons ! ;-)<br /> Et c'est si joliment écrit! <br /> Oui, j'aime beaucoup ! :-)
La pylul à mémé
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