Alexandre le Gland
Petit connard veut devenir grand
Avec papa s’arrange souvent
Car à défaut d’une carrure
Qui lui donnerait un peu d’allure
Lui donne place par piston
Pour y jouer le Chefaillon
Il gère le temps des ouvriers
Se plait à les faire travailler
Les soirs matins et fins de semaine
Sans se soucier de leur migraine
Leur vie de famille ou leurs loisirs
Passent bien après son doux plaisir
De voir leurs faces décomposés
Et leurs détresse optimisée
Il en achète quelques uns
Et croit se faire deux trois copains
Deux trois paniers rémunérés
Plus cons que lui font bouclier
Et jugent de sa gentillesse
En caressant sa douce fesse
Merci mon cœur merci mes yeux
D’avoir compris ses petits jeux
Merci ma vie et mon espoir
Un jour je lui dirai au revoir
Un jour je lui dirai adieu
Un coup de pied bien au milieu