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La pylul à mémé
25 mars 2005

Festival de films de femmes

Je suis allée, la semaine dernière,  au festival de films de femmes à Créteil, où j’ai donc pu voir pendant 3 jours, des films réalisés par des femmes. Et bien que les sujets traités et les formats soient différents, il m’a semblé avoir décelé un point commun entre la plupart des films. Je me suis demandée pourquoi en voyant le film coréen « …ing », je pensais à « lost in translation » de Coppola, il y a des chances pour que la réalisatrice en ait tiré un peu d’inspiration, oui, mais c’est quelque chose de plus que ça et en cherchant bien, j’ai trouvé… J’ai trouvé que la mayonnaise prenait grâce une justesse dans la description des relations humaines, que personne est tout blanc ou tout noir mais que chaque individu a sa complexité ce qui donne naissance à des relations complexes qui sont aux frontières de l’amour, de l’amitié et de la haine.

Les documentaires visionnés ont confirmé encore et toujours le fait que les femmes sont toujours les premières à être touchées par les inégalités, la précarité et bien souvent, qui dit femmes, dit enfants. Ce qui me fait penser à ce doc sur 2 femmes qui se prostitue en Iran, toutes les 2 avec un enfant et on en suit une qui part à la recherche de clients son fils de 4 ans à la main. Du coup, j’ai pensé au « livre de Jérémie » d’Asia Argento qui raconte le parcours chaotique d’une femme et son enfant, d’après une histoire vraie, une femme paumée qui n’a pas conscience qu’elle a un enfant et ne le protège pas des adultes (autrement dit des hommes) peu scrupuleux qui l’entourent, le pire arrive forcément. Et si je trouve qu’Asia est talentueuse en tant que réalisatrice c’est qu’elle a su faire ce film sans jamais juger ses personnages tout en montrant la complexité du lien entre une mère et son enfant, en étant juste sur l’horreur subit, plus d’un se serrait cassé la gueule…

Je suis toujours admirative de la force des femmes quasiment palpable tellement elle est présente alors je me demande pourquoi … Pourquoi est ce que les femmes se considèrent toujours comme une minorité ? Pourquoi elles continuent à élever leurs enfants sur des bases d’un monde machiste ?

Certaines penseront que nous n’avons pas à nous plaindre, en citant les pays du tiers monde, mais il faut comprendre que nous, nos pays riches, nous sommes des exemples pour tous ces pays et que pour l’instant le seul modèle qu’on a réussit à exporter c’est le libéralisme. Est-ce qu’on peut en être fière ?

Et si les femmes ne sont pas libres même dans les pays riches alors que faire pour les pays en « voie de développement » ?

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